31 May 2008

American GMs

In my post GMs by Federation I counted 68 American GMs. While catching up on the last few months of Chess Life, I noticed that the April 2008 issue included a list of American GMs in the '2007 Yearbook'. The Wikipedia and CL lists compare very well.

All but two of the 61 names on the CL list are on the Wikipedia list. The two exceptions -- Susan Polgar and Gennadi Zaichik -- are on Wikipedia under other nationalities. This indicates that the Wikipedia list is not consistent in how it lists a GM's nationality.

The CL list doesn't include the names of nine deceased American GMs, all of whom are listed in Wikipedia with date of death. A 10th GM, listed with date of death, is on CL's active list. That player is 'Fischer, Bobby', who died 17 January 2008, a few weeks after the CL yearbook ('current as of 31 December 2007') was compiled .

29 May 2008

La Bourdonnais vient de mourir à Londres

M. Mahé de La Bourdonnais vient de mourir à Londres et emporte avec lui une des supériorités de la France sur les autres peuples; supériorité réelle qui subsistait depuis cent ans, et qu'avaient successivement maintenue éclatante et incontestable Philidor, Deschapelles, enfin La Bourdonnais. Elle nous resta fidèle après la défaite de nos armes, et l'ennemi qui dégradait nos monuments, qui pillait nos musées et nos bibliothèques, et nous enlevait tout ce que le monde savant et artistique nous enviait, ne put, aux mauvais jours de notre histoire, nous ravir le sceptre de l'Echiquier. Ce sceptre glorieux et moins futile qu'on ne le croit généralement, resta dans nos mains malgré la chute de le monarchie. De Louis XV à Louis-Philippe, il n'y a pas eu pour lui de révolution, et les bouleversements de la société n'ont pu dédorer ses armoiries.

Nous savons que, pour les esprits étroits et tous positifs, les échecs ne sont qu'un jeu, sans application pratique à rien d'utile et de solide; mais il n'en est pas moins un signe d'intelligence, une faculté libérale, et d'ailleurs sa supériorité est ici tellement mathématique, mesurée à une thermomètre si exact, que cette vérité reconnue doit être comptée pour quelque chose. Les divers peuples discutent et controversent sur le mérite de leurs artistes et de leurs écrivains; en ce qui touche les sciences, on n'est même pas toujours d'accord : sur les échecs, au contraire, l'amour-propre le cède à la bonne foi, et, dans cette langue de l'échiquier qui est commune à toutes les nations, le plus grand est élevé sur le pavois, quel que soit l'idiome qu'il parle, et nul dissident ne protest contre son élévation.

Au sortir du collégé, La Bourdonnais fut entrainé par hasard au café de la Régence, et sa vocation fut aussitôt fixée. Assez peu porté aux sciences mathématiques, qui avaient été la partie la moins heureuse de ses études, il se sentait épris d'enthousiasme pour un jeu dont le calcul est la base. Explique qui voudra cette bizarrie; je me borne à constater le fait. Il était entré au café de la Régence sans savoir la place qu'occupe le roi, sans connaitre la marche d'un pion, et avant trois ans il avait battu les joueurs les plus habiles, sans épargner les vétérans qui avaient combattu avec Philidor. Parvenu à la grande force, il eut le bonheur d'inspirer de l'intérèt à M. Deschapelles, justement renommé comme le successeur de Philidor : M. Deschapelles avait été salué de ce titre mérité lorsque, attaché aux armes impériales, il entrait avec elles dans les diverses capitales de l'Europe.

Le lendemain des batailles d'Iéna et de Wagram, M. Deschapelles offrait aux Prussiens et aux Autrichiens une revanche sur l'échiquier, dans laquelle il les traitait moins inhumainement sans doute, mais tout aussi victorieusement que Napoléon. C'est cet homme supérieur qui se chargea de retirer La Bourdonnais de la foule des bons amateurs qui pullulaient à cette époque. Il sembla lui dire, en l'admettant à sa partie : "Je vais prendre ma retraite, mais je ne veux quitter la carrière qu'en laissant un successeur, et c'est vous qui serez ce successeur et cet héritier." Après avoir joué deux ans à pion et deux traits, et jamais à un avantage moindre avec La Bourdonnais, M. Deschapelles lui abandonna le sceptre. Vingt années se sont écoulées.

Le phare allumé vient de s'éteindre. La France aujourd'hui est retombée l'égale des autres nations; et comme on ne peut acquérir qu'en jouant avec plus fort que soi, M. Deschapelles peut seul lui rendre la palme. Qu'il sorte de sa retraite pour doter une seconde fois son pays. Ambition louable qui vaut bien le repos, surtout lorsque les qualités intellectuelles sont encore dans leur toute-puissance! Il ne sera pas sourd à la voix qui lui crie : "Vous ne vous appartenez plus,"

...Et vous devez Achille à l'univers.

La Bourdonnais n'était pourtant qu'un joueur d'instinct et de pratique, lorsqu'il fut à Londres avec le fameux Mac-Donel, gloire de l'Angleterre et puissante organisation enlevée à la fleur de l'âge aux échecs, qu'il était très-certainement appelé à pousser plus loin qu'aucun de ses devanciers : c'est auprès de lui que La Bourdonnais devait puiser l'érudition; qu'il devait sentir le besoin de s'éclairer de tous les matériaux amassés par les siècles. Il étudia à fond les auteurs anciens de tous les pays, traduits en anglais par le savant Lewis, et depuis ce moment devint une bibliothèque vivante des cinquante volumes qui ont été écrits en Europe sur les échecs. Tous les coups possibles, avec leurs innombrables variantes, se classaient méthodiquement dans son vaste cerveau comme dans le bel ouvrage de M. Alexandre, et cette netteté, cette exactitude encyclopédique complétèrent La Bourdonnais, et ne lui laissèrent rien ignorer de ce qui avait fait la gloire et la force de toutes les générations de grands joueurs d'échecs.

La Bourdonnais, qui était né en 1795, l'année même de la mort de Philidor, est allé comme lui mourir à Londres, dans un état voisin de la pauvreté. Il a eu ces deux derniers rapports avec Philidor, dont il n'avait probablement rêvé que la célébrité. Mais il semble que la misèrer soit le lot finale des illustrations de l'échiquier; les pertes récentes qui viennent de nous frapper coup sur coup en sont un triste témoinage : c'est à effrayer et à faire reculer ceux qui ambitionnerait un pareil théâtre.

Les Anglais, qui avaient attiré mourant notre compatriote, n'ont pas voulu qu'il passât sur un grabat les dernières heures de son existence. Ils se rappelaient le grenier de Philidor, et on ont fait descendre La Bourdonnais pour lui accorder une sépultre digne de lui et de la nation à laquelle il avait consacré ses dernières parties. Grâces leur en soient rendues, et elles seraient mieux senties de notre part s'ils n'avaient pas gâté le bienfait en le proclamant avec un eclat et dans les termes tels qu'ils semblaient accusateurs pour la patrie du grand homme. Que peut-on nous reprocher en effet si l'esprit si profond de La Bourdonnais, si cette intelligence si sûre pour débrouiller les calculs et les mystères de l'échiquier, n'appliquait aucune de ses facultés à l'administration de sa fortune particulière? Cependant la société qui le rechercha durant toute sa vie fut toujours sa tributaire aussi généreuse pour lui qu'elle était sincère dans son admiration; nous souhaitons aux hommes supérieurs de tous les pays un entourage aussi sympathique.

Notre gouvernement lui-même s'est associé aux preuves d'intérêt que recevait en France de roi des échecs. A cette occasion, nous devons publier sa conduite envers La Bourdonnais. Par intermédiare et sur la recommandation de M. Mignet, qui appartient aussi bien à l'Académie des échecs qu'à l'Académie francaise et à celle des sciences morales et politiques, La Bourdonnais venait d'être inscrit sur les fonds de secours aux hommes de lettres, et sa pension allait être régularisée. La mort ne lui a laissé que le temps de toucher un premier quartier. La Bourdonnais, pensionné, ne peut donner prise à la critique; joueur d'échecs, il fit quelque chose pour l'illustration de son pays; mais il fut aussi écrivain et publiciste; nous lui devons l'Histoire de la vie de Mahé de La Bourdonnais, gouverneur de l'Ile-de-France, qui est une oeuvre aussi méritoire que filiale; le présent Traité deu jeu des échecs, et la publication mensuelle pendant plusieurs années du Palamède, revue conscrée aux échecs.

Malgré le changement de nationalité de l'Ile-de-France, le souvenir de son respectable gouverneur y est demeuré si vénéré, que le titre seul de son petit-fils à suffi pour y exciter l'intérêt; et pendant que celui-ci jouait aux échecs pour gagner sa vie, une souscription s'organisait dans l'ancienne colonie française. Ce n'est pas la faute des bienfaiteurs si l'offrande ne peut être déposée que sur une tombe.

La société d'Echecs de Paris, émue de la perte immense qui la menaçait, a senti le besoin de resserrer ses rangs et de puiser de nouvelles forces dans une union plus intime. Un club adjoint au café de la Régence va grouper toutes les célébrités. Depuis trois ans, que de vides parmi elles! Mouret, Boncourt, et La Bourdonnais enfin, notre chef à tous, nous laissent avec des réputations naissantees, mais qui peuvent devenir radieuses, chargés de tout le fardeau de notre vieille gloire européenne:

Soldats sous Alexandre, et rois après sa mort.

quelle responsabilité et quelle tâche!

Nous ne craignons certes pas une lutte défensive, et depuis longtemps nos fortifications sont prêtes de ce côté, mais il ne nous appartient plus d'aller chez les autres implanter nos aigles. Le Napoléon de l'échiquier, moins heureux aujourd'hui que le héros d'Austerlitz, repose sur la terre étrangère, et quoiqu'il ait écrit et beaucoup joué sous nos yeux, il a presque tout emporté avec lui.

Philidor fut le premier qui imagina les parties sans voir l'échiquier, dont on doutait encore quand La Bourdonnais a renouvelé cette espèce de miracle. Ce sont des exercises si prodigieux, qu'on s'en rend à peine compte, même en y assistant. Je crois que plus on est habile, et plus parait incroyable cette faculté de faire mouvoir sans confusion 32 pièces sur 64 cases qu'on n'a pas sous les yeux. Philidor, dit-on, fit ainsi simultanément trois parties à Londres.

Nous avons vu, nous, La Bourdonnais en jouer deux à la fois contre de forts adversaires, et les gagner. Il en fit aussi une avec Boncourt, joueur auquel il ne pouvait donner que pion et trait, et cette partie, fort remarquable, fut remise. On peut en conclure que de voir à ne pas voir il n'y avait dans le jeu de La Bourdonnais que la différence de pion et trait. C'est bien la peine de voir quand on a tant de netteté et de précision dans la memoire!...

Diderot avait écrit, à propos de ces parties, qu'il ne croyait pas qu'un cerveau pût résister à un semblable travail. C'est à Philidor que s'appliquait l'observation du philosophe, et c'est La Bourdonnais qui devait justifier la prédiction. M. Deschapelles avait engagé les amis de La Bourdonnais à lui conseiller de ne pas faire abus de cet exercice; mais, aussi malheureux que Cassandre, on ne les crut pas. Trois coups de sang, dont fut atteint très-peu de jours après le pauvre M. La Bourdonnais, démontrèrent la sagesse de ces avis. L'hydropisie fut la suite de ces atteintes au cerveau. Il fut alors condamné par les médecins, et c'est à leur grand étonnement qu'il vécut encore si longtemps et subit quatre fois la ponction. Qu'il était encore extraordinaire de voir ce corps affaissé et tout difforme, cette figure amaigrie au regard terne et souffrant, tout cet être, en un mot, annonçant une désorganisation complète, conservant pour les échecs seulement la plénitude de ses facultés morales! Mort pour tout le reste, il était encore le terrible, le puissant joûteur faisant les mêmes avantages, et paraissant n'avoir conservé son intelligence et sa mémoire que pour cet unique champ de bataille. La destruction semblait hésiter à attaquer une spécialité si brillante, et en lui le talent devait mourir le dernier.

***

Forward to 'Nouveau Traité du Jeu d'Echecs' (1842) par L.-C. de La Bourdonnais; author unknown.

27 May 2008

Mahé de La Bourdonnais

While wandering around the streets of St.Malo (Saint-Malo) in Bretagne (France), I noticed the street sign pictured in the following image. The street was named after Bertrand-François Mahé de La Bourdonnais (St.Malo, 1699 - Paris, 1753), grandfather of the first unofficial World Champion Louis-Charles Mahé de La Bourdonnais (Réunion, 1795 - London, 1840), and a historically important person himself.


In Chess History on the Web (2002 no.13), I wondered about the correct spelling of the chess player's name. The historical museum in St.Malo confirms the Wikipedia spelling of the family name. The Wikipedia article on Bertrand-François, which is meatier than the article on Louis-Charles, says,

La Bourdonnais was born on February 11, 1699 in Saint-Malo, Brittany. He went to sea when a boy, and in 1718 entered the service of the French East India Company as a lieutenant. In 1724 he was promoted captain, and displayed such bravery in the capture of Mahé off the Malabar Coast that the name of the town was added to his own. [italics mine]

Born more than 40 years after B-F died, L-C never knew his grandfather. According to Wikipedia, B-F 'left memoirs which were published by his grandson', although the date of publication was 50 years after L-C's death. Also according to Wikipedia, B-F was 'governor of the Île de France (Mauritius) and the Île de Bourbon (Réunion).' Gaige notes that L-C was born in 1797 in Réunion. Hooper & Whyld give 1795 and add that 'he was sent to the Lycée Henri IV in Paris, where, in 1814, he learnt chess'. A few years ago, I copied an 1840 account titled Portrait of La Bourdonnais, that confirms some of the details of L-C's life.

15 May 2008

Comte de MonteCristo vs. Kasparov

Continuing with the third section of Recent Comments Near and Far, Comte de MonteCristo wrote,

Mark Weeks writes that "Kasparov slipped on his 20th move" which is 20.Nxe8 capturing the knight. I do not know what move Weeks has in mind at move 20. I think 90% of chess players would play 20.Nxc8 capturing the bishop for a knight on the general principle that bishops are better than knights in relatively open endgames. Nevertheless, I have come to the conclusion that 20.Nxc8 only achieves equality and that Kasparov's surprising 20.Nxe8 wins the game and is exactly the right move!

The following diagram shows the position.

Moscow 1985 (game 1)
Karpov, Anatoly

Kasparov, Garry
(After 19...Nc7-e8)
[FEN "1rbrn3/p2pkppp/1p1Np3/2P5/1RPP4/6P1/P3KPBP/7R w - - 0 20"]

I was initially alerted to this position by IM (now GM) Jonathan Tisdall, who reported on the match in the December 1985 issue of Chess Life (p.28). Kasparov played 20.Nxe8, and Tisdall commented, 'As Kasparov pointed out after the game, he should have played 20.Nxc8+, preserving all the advantages of his position and soon forcing the win of the b-Pawn. Karpov now has defensive chances.' In his book on the match, Kasparov gave a deeper explanation.

The plausible continuation proves not to be the best. A concrete approach to the position would have suggested to White the unobvious exchange of his fine Knight for the Bishop which has not made a single move. 20.Nxc8+! Rbxc8 (20...Rdxc8 21.Rhb1 and 22.Kd3) 21.cxb6 axb6 22.Kd3 Nd6 23.Rc1 Rb8 24.Rcb1 Rbc8 (24...Rdc8 25.a4 -- 26.a5) 25.Ra4 Rb8 26.Ra6 Rdc8 27.Rb4, and Black is lost.

Karpov responded 20...Kxe8. Tisdall: 'Black could have had decent drawing chances by 20...Rxe8 21.Rhb1 Ba6 22.Ke3 Rec8. White gets nowhere after either 23.c6 Rc7 or 23.Bf1 e5! 24.cxb6 Rxb6 25.Rxb6 axb6 26.Rxb6 Bxc4 27.Bxc4 Rxc4 28. dxe5 Ra4. Kasparov gave a different variation:

Black promptly returns the compliment. Another possibility of exploiting the King's position at e2 would have been given by 20...Rxe8! 21.Rhb1 Bb7 22.d5 exd5 23.cxd5 Kf8+ 24.Kd2 Ra8, with fair chances of saving the draw.

Kasparov's 21...Bb7 does seem stronger than Tisdall's 21...Ba6. The game continued 21.Rhb1 Ba6 22.Ke3 d5 23.cxd6 Rbc8 24.Kd3 (according to Kasparov, a little better is 24.Ra4) and Black resigned on the 42nd move. To play through the complete game see...

Garry Kasparov vs Anatoli Karpov, World Championship Match 1985
http://www.chessgames.com/perl/chessgame?gid=1067186

...on Chessgames.com.

13 May 2008

Recent Comments Near and Far

My post on The Oldest GMs picked up two comments, both related to my remark about 'honorary GMs'. The remark, which was almost an afterthought, came from checking one name on the list, Elmars Zemgalis, whose Wikipedia entry Elmars Zemgalis mentions, 'Zemgalis was awarded the Honorary Grandmaster title by FIDE in 2003.' From that I learned that there are such things as honorary GM titles.

F commented, 'How about the oldest players to receive a non-honorary title?', while ChessNovice wrote, 'If Maróczy and Mieses are held to have only been honorary GMs. Could the same be said for [other inactive players awarded titles in 1950]?'

The answer to F's question would require some work comparing game databases to years the titles were awarded. Determining which players were active at the time they received their titles would eliminate many candidates. The answer to ChessNovice's question is an opinion. As I pointed out in Elo's Untitled GMs, FIDE's first bulk award of retroactive titles was limited to players living in 1950. Even then, the world federation overlooked Sultan Khan. The process appears to have been too subjective to be reliable. That makes all informed opinions equally valuable.

***

In An important historical review on susanpolgar.blogspot.com, Mark Weeks' Blog was listed as a source. As far as I can tell, this is a reference to a post titled Resources for Historical Ratings, which pointed to a resource on chess.eusa.ed.ac.uk. The post on the susanpolgar blog extracted data from that resource. A comment by chesss44 points out that Keres' 1970 rating is wrong ('a major error') and goes on to mention several other rating errors.

It's great to see so much interest in historical chess ratings, but I prefer to keep a balanced perspective. Lists of top-10 players from the past are of minor importance. Typos etc. on the same lists aren't major errors.

***

In a thread on the Letsplaychess.com forum, Chess video requests, Comte de MonteCristo questions a comment on my page 1985 Kasparov - Karpov Title Match : Highlights. This is worth a post in itself and I'll came back to it later.

11 May 2008

The Oldest GMs

Much ado is made about the youngest players to obtain the GM rating, but not often do we hear about the oldest. Wikipedia's list of grandmasters (see It's Official: 180 GMs by 1978 for background) has date-of-birth and date-of-title for 1099 GMs. This allows to calculate an approximate age when the title was obtained. Some of the data is inaccurate; for example, the calculation for Helgi Gretarsson has him earning the title at 8 years old. With that in mind, here is a list of oldest GMs to have obtained the title. The last column is the calculated age.


I imagine that most, if not all, of these players earned honorary GM titles. Anyone know of an exception?

09 May 2008

Asa Hoffmann


Asa Hoffman (3:15) • 'Meet Asa Hoffman, a famous New York chess hustler.'

That should be Hoffmann.

07 May 2008

Chess Networking

While working on a possible article for About Chess, I set up profiles on a few of the most popular social networking sites...

...plus a popular chess community...

...Any chess bloggers want to be 'friends'?

05 May 2008

A New Use for a Chess Set?

A recent movie that's probably not For All Ages...

Forgetting Sarah Marshall
http://www.slate.com/id/2189370/

...'And thanks largely to the on-set improvisation of British comic Russell Brand, the initially clichéd Aldous Snow becomes one of the movie's chief delights. He's a tribally tattooed free-love advocate who blathers about sobriety, but he's also a regular bloke who's not above extending his rival a genuine compliment or demonstrating his renowned sex moves on an outsize chess set.' • From IMDB: Forgetting Sarah Marshall (2008).

03 May 2008

GMs by Federation

Using Wikipedia's list of all current & historical GMs (see It's Official: 180 GMs by 1978 for background), I counted GMs by federation. Here are federations with 20 or more GMs.


Some of the data is inconsistent. Botvinnik is listed under 'Russia' while Smyslov is listed under 'Soviet Union', but that's easily adjusted.

01 May 2008

Combination for Positional Advantage; When Does the Computer See It?

Continuing with Fischer - Keres, Zurich 1959, the diagram shows a position where a Keres inaccuracy allowed Fischer to execute a combination for positional advantage. Keres played 20...Nxd4 21.N3xd4 Rxc1, when both Fischer and Kasparov assigned '?' to Black's last move.

Fischer: 'Overlooking White's follow-up. After 21...exd4 22.Rxc8 Qxc8 23.Qxd4 Nc5 White has precisely nothing.' • Kasparov continued the variation and agreed: '24.Bd2 Qe6 25.f3 Qe5, Black would have solved all his problems.'

The problem with 21...Rxc1 is that after 22.Bxc1 exd4, it allows 23.Nh6+! gxh6 24.Qg4+ Kh8 25.Qxd7, when Fischer noted (and Kasparov agreed) that 'Black's extra Pawn is meaningless in view of the mangled Pawn formation.'

Zurich 1959
Keres, Paul

Fischer, Robert
(After 20.Bd3-b1)
[FEN "1qr1rbk1/1b1n1ppp/p1np4/1p2pNB1/3PP3/5N1P/PP3PP1/1BRQR1K1 b - - 0 20"]

I didn't let my chess software run on any position for more than a couple of minutes, but it only evaluates the position as 'slightly better' for White after 25.Qxd7. Starting with 21...Rxc1, which was its preferred move, it evaluated the subsequent positions as 'slightly better' for Black.